Book de KaliCréations : Joshua Alexander Starr :: Le valet de Cœur : A corps et à cri (Part 5)

A corps et à cri (Part5)

 

De retour dans la chambre je me sens déprimé, angoissé et nauséeux. Je referme la porte derrière moi et m'y appuis profitant d'une dernière seconde de calme. Je suis poisseux. Je vais pouvoir enfin prendre cette foutue douche ! Ceci-dit je ne suis pas fâché d’avoir quitté le bocal enfumé de Zyx. C'est vraiment une sale habitude qu'elles ont. Je me frotte les yeux, toujours obsédé par l'idée de trouver une solution de replis pour l'équipage. Un corps glisse dans les draps à ma gauche. Killian me regarde avec ses grands yeux et roule dans une posture suggestive et féline laissant glisser le drap sur le sol depuis l’arrondi de ses formes. La plaque métallique sur sa hanche gauche me renvois un éclat de lumière acide dans les yeux. Je me demande pourquoi je prête attention à ce détail maintenant. Je suis partagé entre perplexité, joie et un profond sentiment de regrets. C'est la première fois qu'elle veut de moi en trois ans après douze années de séparation totale, c’est le premier matin où elle reste parce qu'elle en a envie d'être avec moi et non parce que je la retiens par chantage ou mesquinerie ; et je suis obsédé par ces clichés, mes terreurs et mon sentiment d'impuissance... Je la regarde et soupire d'un air meurtri :
- Princesse, je suis désolé... Elle me coupe aussitôt par l'expression tendue de son visage puis se coule dans une profonde compassion.
- Oh toi ça ne va pas ! Les nouvelles ne sont pas bonnes. Elle s'assoie sur le bord du lit et tire le drap sur ses genoux. J'ai un poids sur la poitrine à l'idée qu'on est de toute manière coincés ici pour trois foutues semaines et que je n'ai aucun moyen effectif de remédier à ça. Si la décision ne tenait qu'à moi, j'aurais déjà fait remonter tout le monde et le risque ne serait pour moi seul... Je me mords la lèvre et je plonge dans ses yeux clairs encore incrédule qu'elle soit toujours là. Je voudrais lui dire combien je me sens désemparé et peu optimiste... J'ouvre la bouche et prends une profonde inspiration. Non je ne confierai pas mes angoisses. :
- J'ai vraiment besoin d'une douche. Elle me sourit, compréhensive et me fait signe du menton.
- File Joli Cœur ! »
Rien que cela, ça me fait me sentir plus léger. Je déboutonne ma chemise et je la retire avant de la jeter négligemment sur le dossier d'un des fauteuils orangés. Je défais ma ceinture et celle-ci prend le même chemin. Je retire la photographie de ma poche arrière et la dispose avec soin dans celle de mon pantalon propre. Je passe la porte de la sale d'eau et la repousse derrière moi, sans la fermer vraiment. Je tombe sur moi même dans la glace et je fixe mon reflet appuyé sur les rebord du lavabo. Je suis content d'avoir pu passer une nuit paisible et agréable, je pressens que la suite de ce séjours sera bien moins généreux en terme de réjouissances une fois que nous auront foutus les pieds à Balckmendle. J'époussette du plat de la main le marbre rouge qui ceinture la faïence et je tire de ma poche arrière le petit sachet de poudre blanche irisée de bleu. Avec une lame de rasoir neuve et d'un geste sûr, je dessine une ligne parfaite comme une cicatrice immaculée sur une peau trop exposée. Le mouvement est souple, large, fluide et l'inspiration est brutale. Je bascule la tête en arrière au bout de la route et je me pince les sinus en fermant les yeux profitant de la brûlure intense qui se répand. La douleur vive se communique à mes sinus et roule derrière mes yeux. Je sens la patte griffue qui passe dans mon dos alors que mes pupilles éclatent. Je tousse, mes dents crissent et je me retrouve de nouveau en face de moi à la fenêtre qu'est ce miroir. L'angoisse s'envole, mon cerveau explose. Un bruit assourdissant transperce mes sens décuplés. Le grondement vibre sur le sol et remonte dans mes os. Je me retourne hagard. Un bourdonnement assaille mes tympans. Déesse nue, Killian est apparue. Elle se détache lentement de la faïence rouge qui tapisse l'étrange cube écarlate en face de moi comme une figure de proue qui se libère de son navire. Sortie de nulle part, elle se tient là et me regarde dans son auréole de lumière iridescente. Son corps de métal liquide renvoie la lumière de ce soleil trop chaud ! Son image ondule sur l'écran de la réalité qui s'effiloche. Ma vision s’étend au-delà de moi. Son corps d'argent se déploie et englobe la totalité de la pièce, je suis minuscule. Des gouttes de plomb fondu tombent sur le sol glacé. Sa magie écarte les portes de cristal de sa boite de poupée. C'est un rêve. Puis-je entrer dans ce tableau immobile ? L'univers s'étire et se tord. Ma lucidité se déchire. L'éclat des saphir de cette apparition se braquent sur moi et je crois que mon sang s’enfuit. «
 Qu'est-ce que tu attends ? » Fait la naïade recouverte de pluie fraîche. L'air se met à fumer. Mon corps vibre et répond à cette convocation. Je ne pèse plus rien et je respire enfin ! J'avance une main fiévreuse pour saisir la réalité de la succube qui fend les eaux de son corps de mercure. Ses écailles d'argent de cette invocation se couvre de perles. Ses bras me saisissent et elle me happent. L'effet de cette première illusion tombe et Killian, le dos contre la façade vermillon pose ses mains sur ma peau humide. C'est comme si elles entraient à l’intérieur de ma chair. L'averse brûlante me transporte au cœur d'un cataclysme de pulsations. J’entends l'eau tomber et tambouriner à mes tempes. Sa bouche carnassière enfonce ses avances au fond de ma gorge. Un fourmillement ardent remonte le long de mes jambes et gagne mon abdomen. Je regarde ses yeux se multiplier comme ceux d'une araignée faite de diamants. Ma Dame se fait pousser des centaines de mains pour englober tout mon corps. Chaque patte enfonce ses crochets dans ma chair. Chaque pression fait exploser mon crâne. Chaque toucher me bande entièrement. Elle m'envahit. Le son répété de la chute d'eau qui nous noie m'engorge. Une goutte luisante et rouge coure sur la ligne humide de ses cheveux sombres. Elle se gonfle et grossi jusqu'à devenir si lourde qu’elle ploie. Poussée lentement par la gravité elle roule le long d'une paupière close et continue sa route, inexorable vers la commissure de ses lèvres. Killian la ramasse d'une langue aiguisée et la bois. Je m'étais égaré mais elle a retrouvé pour moi le chemin de ses lèvres. Je suis entier tendu vers elle mais ma peau trempée semble se décoller de ma chair. Je me tiens debout sous la cascade et Killian arrache avec ses griffes la toile qui recouvre mes muscles. Pourquoi n'ai-je aucune douleur ? Je suis confus et engourdis. Le décors autour de moi est opaque. Le son est sourd et poisseux quand mon pantalon détrempé touche le sol de la salle de bain... J'éclate de rire, mon front collé au sien, mes yeux noyés dans les siens. Je suis excité, fébrile, tremblant... Pourquoi l'eau n’éteint t-elle pas ces flammes ? J’entends son rire à l’intérieur de mon crâne. Le visage de cette sœur éternelle soudé au mien nous ne somme qu'un même reflet. Je pose mes mains autour de son visage et je saisis sa tête. Je ris de plaisir. Mon baiser est puissant et avide. Notre pulpe se déforme et s'épouse en se vrillant comme un tore. Un feu dévore ma poitrine alors que je tente de ne pas étouffer dans cet apnée. Elle plante ses ongles dans le bas de mon dos. Kill m'attire plus près. Je la plaque contre la paroi de cette boite de verre opaque alors que l'incendie nous calcine. Nous nous enfonçons dans la surface molle et rouge du mur de carrelage. Le liquide nous avale entiers. Je sens l'eau serpenter sur tous mes membres. Une pellicule translucide nous recouvre. Cette membrane fait de nous un seul être. Quand nous sommes-nous fait enfermés ? Elle roule sur le côté m'emportant tout entier et je sens dans mon dos l'appui glacé du bord du monde. Je hurle. Je crois que je hurle. Quand j'ouvre les yeux ma muse a disparu. Elle s'est évanouie dans les vapeurs irréelles. Je la cherche dans ce cube gigantesque alors que les murs s'étirent et s'éloignent. Mon regard perçant écarte virtuellement le brouillard que je respire et distingue au loin un paysage fantastique. La brume dessine les... Un long frisson me fend en deux quand elle se saisit de ma tension pour l’apaiser. Ses serres se referment sur moi et je ne peux plus bouger ainsi prisonnier. Je baisse des yeux exorbités. Ses doigts de soie m’entraînent dans une rythmique régulière et lascive. Ma respiration se précipite, soudain anarchique. Je m’agrippe à la geôle qui m'entoure pour ne pas sombrer dans l'abysse mais mes mains glissent le long de ces prises trop lisses. Mon corps disparaît dans sa bouche. L'air acide brûle mes poumons. Je hoquette. Je m'asphyxie. J'avale de l'eau. Les vagues qu'elle m'inflige m’étourdissent. Les crépitement débordent de ma boite crânienne. La créature au fond de sa gorge me dévore, avide. Je pousse un long gémissement. Je suis attiré, rejeté, aspiré, recraché, absorbé, expulsé, définitivement englouti... Au bord de basculer, j'écume. Un cris perce entre mes dents ! Une main dans ses cheveux, je me tends, je m'agrippe, je m'accroche, je me retiens... Je bascule la tête en arrière consommé par une chaleur mortelle, je ne sens plus rien. Je suis à feu et à sang. Je vais... Soudain, elle glisse et s'envole alors que je suis au bord de mourir ! Elle m'abandonne. J'écarquille les yeux au travers du voile de perles brillantes qui dégringolent du ciel. Son sourire racoleur est fier de me posséder. Sorcière !J'ouvre une bouche suppliante. Mon visage se crispe sous la douleur du vide. Elle ne m'apaise pas, elle me torture ! Je suis essoufflé. Je suffoque dans ses flammes. Le luisant de sa peau ondule comme un mirage. Elle a jeté un sort à mon sang et l'oblige à converger en un seul point qui se braque. L'instant se dilate. Je fixe cette robe ruisselante sur sa chair de métal qui semble pulser. Je perçois les battement de ses artères comme si je me trouvais à l’intérieur. Hébété je cherche à chasser la vapeur de mon cœur. Je fixe la fumée incandescente. Mon sang est épais. L'air prend feu. Je me jette affamé sur cette tentatrice. L'autre mur nous contient. Il n'est plus une parcelle de ma chair qui ne soit engourdie par ses attouchements. La bruine gomme l'espace et tout devient blanc. J'enroule mes bras autour de son corps. J’agrippe ses promesses à pleine mains. Toute son anatomie plaquée contre moi je en suis que fièvre. Le miroir qui coule sur elle la fait luire d'un éclat d'acier. Mon ventre fusionne avec son dos. Cette chimère danse dans la moiteur de la brume. Mon membre s'immisce dans le sillon de sa croupe. Un tentacule emprisonne sa poitrine qui se gonfle. Sa jugulaire contre mes lèvres palpite et se gorge de vie. Je sens le tambour de son âme heurter ma poitrine. Je voudrais avoir mille bras. Une mer de flamme nous engloutit tous les deux alors que nous nous enfonçons dans le sol craquelé. Je sens la roche aride arracher la chair de mes mollets. J’appuie mon dos aux carrelage écarlate et la laisse basculer en arrière sur moi. Je palpe les rondeurs ambrées de ses seins. Ses longues mèches noires dégoulinent sur mes doigts. Ses tétons pointus dardes pour seule défense. Mes autres doigts serpentent sur les valons de ses muscles abdominaux. Je m'emporte. C'est sa faute. Elle me consume. Son soupire est incandescent alors qu'elle ouvre ses charmes. Ma caresse glisse dans l'humidité de ce sanctuaire. Kill se tortille. Elle frotte tout son dos contre la plus petite part de ma peau. Je pousse un soupire enfiévré à ce contact trop complet et douloureux. Derrière mes yeux j’entends la fusillade et les batteries de canons qui crachent en rythme. Elle lâche un cri aiguë et se tord à mon effraction. Mes doigts sont avalés. Un à un. Toujours plus profondément. Elle se cambre ! Son bras de mercure s'étire et ses doigts métalliques tirent mes cheveux. Je sens la peau de mon crâne céder. Un masque s'arrache laissant les muscles de mon visage exposés à l'air. Je lèche sa nuque comme un avant-goût. Je mords son oreille. Cette chatte se roule sur moi sous mes caresses. Mes doigts s'y plantent, s’échappent, y plongent, se dégagent, fouillent ses entrailles... Sa respiration se perd dans ses gémissements. Ses hanches entament un balancement de métronome. Chaque pression sur les miennes me raidit. La pulsation à l’intérieur de son corps augmente. Elle se coule dans son plaisir. Une série de cris déchire la chape sourde. Ils accompagnent ses contractions puissantes et régulières. Elle se pend à moi. J'entraperçois mon reflet écorché dans l'ombre de son avant-bras de carbone. La douche ardente emporte mon sang sur mes os blanchis... Je frissonne. La température est accablante Je boue. Killian se fait plomb entre mes mains intruses. Je gémis de fureur tant la pression de ses rondeurs contre mon bassin est brutale. Je grimace avec elle, mes chairs à vif. Elle s'étrangle, s'épuise, halète dans un rugissement poussif et saccadé ! Le bruit de l'eau couvre une seconde d'accalmie pour elle. Un martyr pour moi. Le silence retombe le temps d'une respiration. Je dévore se nuque. Je suis endolori. La lave qui tombe d'un ciel fictif m'impose des stigmates cramoisis. Le niveau monte en calcinant mes muscles. La moindre vibration de nos souffles résonne à travers mes os. Ils implosent en moi en milliards d'esquilles coupantes. Les gouttes brûlantes courent sur mes mains alors qu'elles fuient le corps de ma dame. L'odeur fauve de son intimité rejoint celle de la poussière et du sulfure ambiant. Sous la chute d'eau ardente elle soupire, je meurs de désir. Plus rien ne filtre de la boite aux lueurs argentée. L'univers a disparu. Le Warp autour a dévoré le reste du monde. Elle fond. Je m'enflamme. Killian, détrempée se retourne. Elle plante ses yeux dans les miens. Je crie famine ! Je compresse son corps sur la paroi de verre dans la fumée surexposée. Je la soulève. Kill se laisse emporter. Je sens au creux de mes mains la douceur de ses fesses huilées. Elle s'accapare mes hanches entre ses jambes puissantes. Je mords le cou de ma lionne qui se déploie pour s’agripper au mur. Je bois l'eau à la coupe de ses mamelons. Elle me ceinture de sa vertu chaude et pressente. Ma langue cherche sa bouche avec frénésie. Sa morsure m'a allumé. Son plaisir m'a embrasé. Mes dents heurtent les siennes douloureusement dans notre folie incontrôlée. Elle me réclame. Avec ses ongles elle agrippe mes fesses pour m'attirer plus près d'elle encore Je m'engouffre goulûment entre ses lèvres. Nous retrouvons l'accord parfait. Cette absolue symétrie que nous cherchons depuis la naissance. Elle m'avale en entier. Glissé entre ses jambes je fusionne avec ma jumelle, cloué dans le prolongement de son corps. Elle est crucifiée. Ses dents pointues pincent le lobe de mon oreille. Ma moitié glisse ses bras le long de mes épaules trempées y creusant des sillons vermeils. Je pose mes lèvres sur la pulsation bestiale qui agite sa gorge. Je goutte la pellicule salée sur son cou que l'eau n'a pas fait fuir. Je sens la chaleur l'envahir à nouveau ouvrant sa bouche et son corps. L'être bicéphale que nous formons se vrille dans une mer d'argent liquide. Je vois les lignes de feu se répandre sur moi en haut et en bas tandis que ma langue explore sa bouche. Le doux étau de friction qui m’enlace justifie toute mon existence. Il purifie mon sang. Il sacralise mon âme. Je m'enfonce dans ma sœur, mon égale, de tout mon corps pour retrouver l'harmonie originelle. Je ferme les yeux et je vois son reflet dans mon miroir. Je chute en elle. Une aspiration mystique gagne mon thorax. Je fixe mon attention sur la lame qui me fend de haut en bas. Morceaux de verre effilé, arraché à la surface réfléchissante qui se fissure et crevasse ! La pression de ses doigts dans mes cheveux me ramène. Se peau d’huile et de soie glisse sous mes assauts lancinants. Je combats mais je finis par me laisser gagner par l'ivresse moite des battements dans ses veines. Ses attraits profonds cherchent à m'assimiler. Je lâche prise. Elle synchronise ses mouvements avec moi. La danse est vive, brutale, ivre ; la déchirure soudaine ! Le souffle brûlant de ses lèvres effleure les miennes. Mon cœur s'accélère. Le rythme de nos pulsation s'aligne. L'univers se contracte brutalement. Je suis en apnée, noyé dans sa passion. Je me débats. Ma chaire explose. Mes os se fêlent. Mes tendons se rompent. Mes sens se rétractent à l’intérieur de mon crâne. Ils quittent la conscience. Ses hanches se cognent sauvagement en réponse à la terrible montée en puissance qui nous fait trembler. Alors qu’elle me presse dans un fourreau irrésistible, la base de mon être vibre bruyamment. Je serre les dents. Je plonge mon visage dans sa poitrine douce. Mes mouvements se brusquent. La pression augmente. Le rythme s'accélère encore alors qu'elle m’écrase sous son souffle dévastateur ! Je grimace. Je ferme les yeux. Je vois son reflet tout entier en moi. Il se brise. Il se fracture, s’annihile et se disloque. Tout est pulvérisé. Chaque éclat se plante dans ma chair. Poinçons intenses dans tout mon corps ! Mon mouvement de bassin continu se hâte sous la contrainte qui s'exerce dans mes fondations. J'ouvre les yeux pour me battre contre une perdition définitive. Son regard se voile sous la passion. Elle exhale une plainte fracassante et subite qui m'assourdis ! Mon âme sœur chante au rythme de ses entrailles qui se rétractent et durcissent autour de moi. L'eau de dehors se change en glace. Celle de dedans entre en ébullition. La détonation m'ébranle ! Une douleur profonde et sourde accapare ma poitrine. Je sens l’inflammation glaciale me mordre. J’étouffe. La douleur roule dans mes poumons, avale mon estomac, perfore mon bas-ventre. Mon bassin anarchique reste prisonnier de ses puissants cercles d'acier. Ils me découpent ! Ses scalpels lacèrent mes fesses. L'éclat de miroir m'éventre ! Mon cœur s’arrête. Je hurle. Le poinçon perce mes reins et m'étripe. Je me vide de mon sang. Je perd mes entrailles. Je déverse mon essence. J'implose. J'éclate. Je bascule. Je me sens mourir. Je quitte mon corps pour retourner en elle...